Notre vision des programmes et de l’architecture

Le programme Gauthier Immobilier convoque le « plaisir d’habiter » à travers un programme riche de mixités et de rapports particuliers que pourront entretenir diverses fonctions de la ville : l’habitat, le travail et le commerce.

Nous ne séparons pas ces composantes : la ville que nous aimons vivre croise les temps, les lieux et les cheminements de nos activités humaines.
Il est vrai que nous habitons nos logis, que nous travaillons au bureau et faisons nos achats dans les commerces des quartiers.
Mais dans la vraie ville, nous savons que le bureau peut être habité, nous pouvons travailler chez soi, commercer sur internet ou vivre dans les cafés et les restaurants de la ville.

Par ailleurs, le plan urbain dans lequel s’inscrit l’opération est conçu sous le couvert de plusieurs générosités. Il relie d’abord des quartiers qui étaient disjoints par de nouveaux tracés d’espaces publics. Il recompose la ville dans une morphologie nouvelle d’ « îlots jardins » associant la reconnaissance liée aux espaces publics partagés – les rues, les places – et y associe la présence forte de la nature contrôlée, souvent masquée en cœur d’îlot.

Dans cette perspective, nous souhaitons avec ce projet déployer plus encore cette générosité en proposant à l’îlot d’être poreux, significativement ouvert, c’est-à-dire traversé par les parcours et les regards. Ceci en vue de créer une ville riche et complexe, à l’image de celles que nous aimons. Nous souhaitons que les parcours dans la ville, qui passent des grandes avenues et des places collectives jusqu’à l’intimité du logement, s’effectuent au travers d’une multiplicité d’ambiances, d’atmosphères, d’interpellations visuelles  et humaines.

Le programme et le projet Gauthier Immobilier nous aident à conforter ce qui nous anime: Nous habitons la ville, mais également, ce que nous ambitionnons : que la ville nous habite.

Diversité

Le projet architectural tient sa force avant tout dans cette mixité programmatique qu’il propose, volonté aussi bien politique qu’urbaine.
Plutôt qu’un ensemble monolithique, nous proposons une structure ouverte, constituée de plusieurs entités rassemblée autour du jardin qui articule les unités bâties.
Nous avons composé une série de plots ou d’immeubles, traduisant la particularité du programme.
C’est cette diversité que nous attendons dans la ville.

Au niveau architectural, les débords protecteurs, les retraits successifs, les mises à distance, les perspectives et les  profondeurs de champs, les échappées et filtres visuels, ainsi que la ligne de ciel découpée, offrent une grande richesse spatiale.

Grâce à ces dispositions, le projet affirme sa présence dans la ville par un dessin « plastique » de gabarits différenciés : chaque entité se distingue clairement, tout en étant réunies dans un même ensemble.

Unité

Cette diversité  est contenue dans un équilibre subtil entre homogénéité globale de l’opération et variété des volumes proposés.
C’est l’unité recherchée.
Cette unité est rendue possible à la fois par les éléments inhérents au programme urbain : unité du jardin central et frontalités urbaines sur les trois rues, mais également par le choix d’un vocabulaire et d’une tonalité de matériaux relativement restreint : le bois des maisons et des sous faces de coursives, le béton blanc des immeubles de logements, l’acier et le verre en remplissage ou en baies des différents programmes.

Intimité

« L’être ensemble » ne va pas sans la préservation de l’intimité.

Les jeux de reculs, les décalages et les volets coulissants de loggias ou de balcons filants qui filtrent les regards servent l’usage et l’intimité des habitants tant des bureaux que des logements..
Les différents retraits participent tout autant à la qualification spatiale d’extérieurs protégés, intimisés, qu’à la recherche d’orientations multiples.
L’écueil de la monotonie est évité.

Architecture

Les façades : Une élégance joyeuse.

Le projet présente une association simple de matériaux : Béton clair, Panneaux de ciment, clins de bois mélèze, métal, verre. L’architecture est à la fois contemporaine et « inscrite ». Elle s’intègre dans son environnement en tenant compte des usages et des caractéristiques de l’architecture locale : matérialité, rythme verticaux des baies, etc… De notre point de vue, le logement doit constituer « le fond de la ville » sur lequel émergent les équipements publics et les institutions, ici l’auberge de jeunesse réalisé par Julien De Smedt et l’agence Tandem a+u. Pour cette raison, l’opération, avec son immeuble de bureaux sur le boulevard et les « villas urbaines » affichent une unité et une relative modestie – pas d’ostentation – sans pour autant se banaliser.

Chaque situation permet une différenciation

Le projet propose une grande variété de logements en fonction de leur position. L’orientation cardinale, le rapport aux espaces paysagers de l’inta-îlot ou aux espaces publics, la proximité des différentes rues ou des unités voisines autorise cette diversité. Aucune unité n’est identique puisque chacune possède une position qui lui est propre.
Il s’ensuit un sentiment de valorisation de l’habité

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